Musique espagnole du 17ème siècle
Avec le soutien de l’ODIA Normandie / Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie.
DISTRIBUTION :
ISABELLE DRUET, CLAIRE LEFILLIÂTRE OU BRENDA POUPARD, MEZZO-SOPRANOS
FIONA-ÉMILIE POUPARD, VIOLON
LUCAS PERES, VIOLE DE GAMBE
SIMON GUIDICELLI, CONTREBASSE
SYLVAIN FABRE, PERCUSSIONS
VINCENT DUMESTRE, THÉORBE, GUITARE BAROQUE, DIRECTION
On n’a jamais autant dansé en France qu’au XVIIe siècle. En aurait-il été de même sans nos voisins les Ibères ? En épousant l’espagnole Anne d’Autriche, Louis XIII importait en France les folias, sarabandas, españolas et autres españoletas, en même temps qu’il transmettait à son fils Louis XIV le sang hispanique. Illustres baladins, les deux monarques suscitèrent un âge d’or du ballet, auquel prirent part les danses et les motifs venus d’outre-Pyrénées. Quand Briceño ne proposait pas l’un de ses airs, Le Bailly devait inventer une Locura pour le Ballet de la Folie. Musiciens invités ou personnages incarnés dans les spectacles royaux, les Espagnols investissaient également les salons. La ville, imitant la cour, réclamait son lot de rêve ibérique, dont n’était pas exclue la musique vocale et instrumentale : le temps d’un concert, le tono humano pouvait remplacer l’air de cour, la guitare le luth. Face à l’envoûtement de son public par le songe caldéronien, Moulinié reléguait sa fierté de musicien français pour s’essayer au style en vogue avec El baxtel esta en la playa.
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Billetterie : https://www.helloasso.com/associations/association-culturelle-de-valognes/evenements/les-concerts-en-valognais-2021